La ville néerlandaise d’Amsterdam est un paradis pour les cyclistes. De nombreuses infrastructures ont été créées pour leur permettre de se déplacer et de stationner en sécurité.
Sans arrêt
Les cyclistes d’Amsterdam peuvent désormais entrer et sortir de plusieurs parkings à vélos municipaux, ainsi que de ceux des principales gares ferroviaires de la ville, sans s’arrêter ni utiliser de carte à puce. Cette opération est facilitée par un code-barres fixée sur le vélo et scanné à l’entrée du parking. Cela permet de franchir plus rapidement les portes d’entrée des garages à vélos concernés.
Tous les cyclistes disposant d’un abonnement de stationnement pour vélos peuvent obtenir une étiquette gratuitement qui sera installée sur le cadre du vélo. Les 24 premières heures sont gratuites, après quoi ils paient 1,25 € par 24 heures.
Les premiers essais sont concluants, ce dispositif a été testé dans différents garages à vélos et gares ferroviaires des villes néerlandaises de Breda et Harderwijk. Le résultat est positif dans ces villes pilotes, montrant une diminution du temps d’attente pour entrer dans les garages à vélos.
L’étiquette à code-barres a été développée par la ville d’Amsterdam et l’opérateur ferroviaire national néerlandais NS. Ils assurent que seules les données d’entrée et de sortie sont enregistrées, aucune autre donnée ne sera collectée. Installée à l’origine à la gare Amstel d’Amsterdam, elle a été étendue à trois autres gares à la fin du mois d’août 2021.
Une ville cycliste
Les photos de la ville d’Amsterdam montre très souvent des petites rues et des ponts qui parcourent le centre de la ville. Un paysage fleuri par des bacs de fleurs, et des piétons qui semblent heureux de se déplacer dans cet espace urbain. Cependant l’envers du décor est différent, en partie à cause des vélos. En effet, il existe des problèmes de stationnement pour les vélos dans la ville. De nombreuses plaintes ont été déposées concernant les bicyclettes garées sur les ponts du canal qui poussent les piétons à marcher sur la route. Dans un premier temps la municipalité a placé des plantes et des paniers de fleurs sur les ponts pour décourager le stationnement des vélos. Puis, elle a développé de nouvelles zones de stationnement pour les vélos, remplaçant souvent les places de stationnement des voitures.