La question se pose de plus en plus dans de nombreuses villes, en France mais également dans d’autres pays d’Europe, où la voiture semble perdre du terrain. Parmi ces villes on trouve en première ligne les capitales ou grandes métropoles telles que Paris, Lausanne, Strasbourg.
A paris, la mobilité à moteur encadrée
Dans la capitale française, conduire une voiture, une moto ou un scooter devient de plus en plus compliqué. Depuis de nombreuses années, la politique de la ville cherche à rendre aux piétons et aux mobilités douces les rues de la capitale en piétonnisant de grands axes comme les bords de Seine, ou en agrandissant les pistes cyclables. Un urbanisme différent, un développement des espaces plus axés sur l’individu et non sur la circulation des voitures.
En accord avec les besoins de diminuer les émissions de carbone, la ville interdit la circulation de certaines voitures les jours de fortes pollutions de l’air. Pour promouvoir les transports en commun, ou les mobilités alternatives, la ville a récemment rendu obligatoire le stationnement payant pour les 2 roues motorisées.
A Lausanne, les habitants en accord avec la politique publique de mobilité
Suite à un sondage réalisé par la ville de Lausanne, les résultats montrent un soutien à la politique publique qui vise à diminuer la place de la voiture en ville. En effet, 2 habitants sur 3 de la métropole estiment que la voiture n’est pas une nécessité en ville, et qu’il faut généraliser la limitation de vitesse.
La ville fait face, comme de nombreuses métropoles, à des interrogations face à l’aménagement du futur. En effet, la croissance démographique, le besoin de diminuer la pollution quotidienne, le bien être des citoyens, sont à prendre en compte pour redessiner l’espace urbain. a Suisse a ratifié l’Accord de Paris en 2017, s’engageant à réduire de moitié ses émissions d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990, avec un objectif indicatif de réduction de 70 à 85 % d’ici 2050.
En matière de mobilité, la ville propose plusieurs mesures (170) dont : une diminution de près de la moitié des kilomètres de transport individuel motorisé ; une augmentation de 50 % des kilomètres de transport public et de 20 % des kilomètres parcourus à pied. En outre, il envisage de multiplier par sept les kilomètres parcourus à vélo et, surtout, de bannir tous les véhicules à combustion de la ville d’ici 2030
En parallèle, parmi les actions à mettre en place, les lausannois demandent une amélioration des transports publics, mais aussi des zones piétonne en particulier dans le centre de la ville, et des pistes cyclables mieux réalisées et organisées.
A Strasbourg, la mairie a pris de l’avance
La ville de Strasbourg est l’une des premières villes de France à présenter un plan qui interdira les véhicules les plus polluants. Cette initiative qui s’étale jusqu’en 2025 a pour but de changer les modes de transports.