La République dominicaine, petit État des Caraïbes, est confrontée à de nombreux problèmes relatifs à l’écosystème. En dehors de la déforestation massive et du retard de développement de l’activité minière, la mobilité est l’autre préoccupation essentielle de cette île. De nombreuses actions sont aujourd’hui entreprises pour relever les enjeux de mobilité et assurer la sécurité routière dans les différentes villes du pays.
La mobilité sur l’île
Depuis plus d’une décennie, le groupe Agence Française de Développement (AFD) s’est engagé pour la modernisation des transports publics en République Dominicaine. Cela se traduit par le financement de plusieurs projets d’infrastructures sur l’île tels qu’un téléphérique urbain, une première dans les caraïbes et la création d’une seconde ligne de métro à Saint-Domingue. Pour aller plus loin, l’AFD a étudié avec une vision globale la mobilité dans la capitale pour élaborer le premier plan de mobilité durable.
L’objectif de ce document basé sur un diagnostic précis de la mobilité est de construire une vision stratégique du développement de la métropole. Il existe aujourd’hui des infrastructures qui peuvent être améliorés, ainsi que le besoin à plus ou moins long terme d’investir dans la création de nouveau moyen de déplacement en fonction des contraintes des habitants. Ce plan d’action vise à intégrer dans l’ensemble du pays, pour les années à venir, les mobilités nécessaires à son développement économique et démographique. Le plan est élaboré par l’autorité nationale régulatrice des transports terrestres (INTRANT) avec le soutien de l’Union européenne et de l’AFD.
La mobilité dans les villes dominicaines
En République dominicaine, plusieurs actions sont effectuées par différents organismes pour favoriser la mobilité dans les grandes villes du pays. L’AFD aura de son côté engagé près de 600 millions de dollars pour financer par exemple la construction de la ligne 2 du métro de Saint-Domingue ainsi que son extension à l’est.
Cette agglomération à l’instar des autres villes du pays reste néanmoins confrontée à d’importants problèmes d’organisation et de déplacements urbains. D’autres préoccupations comme la congestion du réseau routier, la faible coordination institutionnelle et la planification urbaine restent également très courantes.
Les actions entreprises dans le pays pour améliorer la mobilité
La réforme du secteur des transports est une priorité stratégique du gouvernement dominicain depuis quelques années. Pour y arriver, plusieurs actions sont effectuées dans les différentes villes du pays. On note par exemple la construction du premier téléphérique urbain des Caraïbes au niveau de l’île.
En plus de nouvelles infrastructures, le pays et ses partenaires cherchent à trouver des solutions pour améliorer la mobilité. Dans un pays en plein développement, il paraissait dans un premier temps nécessaire de mettre en place une action forte qui sur la sécurité routière par des évolutions de réglementation, mais également sur la mise en place du contrôle technique des véhicules. La démographie augmentant sur l’île et en particulier dans les grandes villes, il est particulièrement important que la population soit sensibilisée aux usages des différentes mobilités.
La mobilité urbaine durable espérée par la République dominicaine se fera à travers le renforcement de l’efficacité du transport public et la professionnalisation des opérateurs. Par exemple, le transport des marchandises pourra être amélioré en mettant en place une coordination effective permettant d’assurer une concurrence légale. Le pays sera épaulé par des partenaires experts dans ces domaines. En plus de la mobilité, d’autres points doivent être étudiés pour favoriser un plan durable tels que l’efficacité énergétique, des programmes sociaux et environnementaux.
La politique de la République dominicaine sur la mobilité de l’environnement
La forte croissance démographique, l’insuffisance de transport public et l’absence de cadre réglementaire régissant le secteur ont conduit à une dégradation progressive de la mobilité en République dominicaine. Face aux défis de sécurité routière qui constituent un frein à la productivité urbaine, le gouvernement dominicain a pensé réformer le cadre du secteur des transports terrestres.
Il a donc promulgué une loi sur la mobilité urbaine, la sécurité routière, le transport des marchandises. Pour relever les nombreux défis en matière de mobilité, il a fait appel aux principaux acteurs de la coopération pour l’appuyer dans la mise en œuvre. En réponse à cette requête des autorités, un programme d’accompagnement de la réforme du secteur des transports a pu être conçu.
La présente initiative menée dans le cadre d’un prêt de politiques publiques est apportée sous forme d’appui budgétaire à cette île des Caraïbes. Elle vise une transition vers une approche plus intégrale de mobilité urbaine et un secteur de transport structuré qui garantit des déplacements sûrs et des systèmes de transport modernes et moins émissifs.