Louis Renault et ses frères démarrent l’aventure automobile en 1898 avec leur première voiturette. Celle-ci leur permet de remporter des victoires en courses qui marqueront le début de leur ascension. Dès le début, ils mettent en place une production en chaîne et associent le taylorisme à la gestion de leur société.
Forte présence dès la Première Guerre mondiale
Le savoir-faire et la compétence des frères Renault leur permettent de devenir des partenaires privilégiés pendant la guerre. La société produit alors des ambulances, des brancards, des camions et même des obus. Les frères mettent au point un char qui va jouer un rôle important dans la victoire finale. L’entreprise commence donc sa croissance qui ne s’arrêtera plus.
L’enseigne se modernise pour offrir des véhicules à la hauteur de la technologie. Malheureusement, le climat social se dégrade considérablement. Pour faire face, la société est obligée de comprimer les coûts et finit par céder aux exigences de l’Allemagne pour se nationaliser en 1945. Sa première tentative de conquête de l’espace américain se solde par un échec.
Cependant, les Espagnols, les Portugais et les Latinos américains accueillent bien la marque. L’innovation et la praticité de la marque lui assurent le succès avec des voitures comme la Dauphine, la Renault 4 ou même la Renault 8. Elle rachète d’autres entreprises et devient le deuxième plus gros constructeur de camions de l’époque.
Renault fait une entrée remarquable dans le haut de gamme avec son véhicule Renault 16. Les victoires en rallye s’enchaînent et la marque ravira les podiums aux côtés des grands. L’entreprise poursuit le développement de sa gamme de véhicules et accueille son premier véhicule de type familial Espace.
Période de défis très vite relevés
La Renault 25 fait son entrée et l’entreprise réalise un pas de géant en course. Elle participe désormais à la Formule 1. Les déficits apparaissent, mais la marque ne baisse pas les bras. La société change de stratégie, réduit les coûts et se recentre sur la production de voitures.
Elle n’a pas eu à attendre très longtemps avant de renouer avec les bénéfices. Renault tente une fusion avec Volvo, mais c’est avec Nissan que la collaboration se poursuivra. Ils convergent leur puissance et leur énergie pour grandir à l’international. Cela leur permet de racheter Samsung Motors et Dacia.
Leur nouvelle création, le Logan, leur permet de percer le marché des pays émergents. L’année 2009 connaît une réorientation de l’entreprise et le lancement d’une nouvelle gamme de véhicules électriques. Parallèlement au lancement d’une nouvelle Mégane, l’entreprise lance ses premières voitures électriques.
Celles-ci ont la particularité d’être accessibles à tous et proposent des nouveautés plutôt avant-gardistes. Le nouveau concept car-ZE est adapté sur la Kango et la Fluence. Twizy et ZOÉ rejoignent très vite la danse. La croissance de Renault se poursuit avec assurance.